mercredi, mars 23, 2016

L'année Cervantes

Miguel de Cervantes Saavedra est né à Alcala de Henares le 29 septembre 1547 et mort à Madrid le 23 avril 1616.
En cette année 2016, nous célébrons donc le 400ème anniversaire de sa disparition.
J'ai saisi cette occasion pour me replonger dans le Quichotte...

J'ai retrouvé ces deux personnages attachants que sont don Quijote et Sancho Panza et les ai accompagnés avec bonheur dans leurs pérégrinations.
Car à travers leurs aventures, ils nous aident à lutter contre le désenchantement du monde. Ils vont de rencontre en rencontre, s'interrogent sur eux-mêmes et sur le monde qui les entoure. Animés par les lectures de don Quichotte, ils y croient. Ainsi ils nous rassurent et nous aident à avoir moins peur, en ces temps incertains.

dimanche, mars 20, 2016

« L'Invention de la neige » d'Anne Bourrel


Après le percutant Gran Madam's qui est vient de reparaître chez Pocket, j'étais impatiente et curieuse de découvrir « L'Invention de la neige », le nouveau 'petit' d'Anne Bourrel paru à La Manufacture de Livres !
C'est chose faite ! En dépit d'une PAL longue comme le bras, celui-là est passé direct en haut de la pile….. Enfin, même pas….. Il a directement atterri dans mes mains…… Après une mise en bouche particulièrement réussie au CRIC/Sweet Mountain à Nîmes mercredi soir, je l'ai commencé le soir même, ou plutôt donc la nuit même ! Et je l'ai terminé hier soir……
Trois cent vingt pages qui, pour quelques heures, m'ont transportée à l'Espérou, au pied de l'Aigoual ! L'Espérou en hiver, mais un hiver sans neige… L'endroit parfait pour vivre un deuil : aucune distraction possible, un cadre et une nature âpres ! L'hôtel vieillot au nom improbable, l'Auberge du Bonheur, se transforme en l'un des personnages de cette histoire plutôt triste…

"Plateau" de Franck Bouysse

Il est venu à Montpellier, et Anne Bourrel nous a chaleureusement conseillé d'aller l'écouter… Ce que j'ai fait : ex-Briviste, je ne pouvais qu'être très curieuse de cet auteur qui écrit – très bien nous dit-on ! - sur la Corrèze ! Je n'ai pas été déçue...

La rudesse d'une campagne très en marge des grands axes de population et de circulation. Des paysages que l'on rencontre la plupart du temps seulement l'été lors de périples vacanciers un peu aventuriers. Voilà la description que Franck Bouysse fait des lieux où se déroule ce huis clos rural :

mardi, mars 08, 2016

« Et ton absence se fera chair » de Siham Bouhlal (Maroc-France)

Les Éditions Yovana, c'est une toute jeune maison d'édition née dans le Gard en 2015. « Et ton absence se fera chair » de Siham Bouhlal, c'est leur première publication. Très réussie ! Et donc très prometteuse : on attend la suite !
Médiéviste spécialiste de la société et de la poésie arabo-musulmanes, Siham Bouhlal - née à Casablanca au milieu des années soixante et vivant en France depuis le milieu des années quatre-vingt - est surtout poétesse. Une poétesse qui s'est lancée dans l'écriture d'un roman, du roman de sa vie, de son amour éternel pour son défunt compagnon, Driss Benzekri, un homme politique très respecté du Maroc.

Juan Tallón « Fin de Poema » (Galice)


Ce récit de Juan Tallón raconte, de façon éclatée mais parfaitement fluide et cohérente, les dernières heures de la vie de 4 grands poètes, Cesare Pavese, Alejandra Pizarnik, Anne Sexton et Gabriel Ferrater, celles qui ont précédé leur geste fatal, ce qui donne au récit une grande intensité. Ce n’est en rien une biographie même si l’auteur relie les circonstances familiales, culturelles, historiques et politiques à la fin tragique des poètes. Il évoque les peurs, les angoisses, les tendances suicidaires de chacun d’entre eux. Ce sont des êtres aux fêlures profondes qui voyagent entre la veille et le rêve et qui finissent par lâcher prise, n’en pouvant plus.

lundi, février 29, 2016

« La Víspera de casi todo » Victor del Arbol, Premio Nadal 2016 !

« La Víspera de casi todo » (La veille de presque tout), c'est le dernier paru des romans de Víctor del Árbol en Espagne. Pour la première fois semble-t-il, le talent de Víctor a été immédiatement reconnu et honoré dans son pays puisqu'il est le lauréat 2016 du Premio Nadal...
Ici, nous l'apprécions et, depuis quatre ou cinq ans au moins, nous lui avons déjà consacré une dizaine d'articles (voir ci-dessous) !
Françoise, en véritable aficionada de Víctor qu'elle est, n'a pas attendu la version française prévue chez Actes Sud fin 2016 : elle a bondi et fondu sur la VO ! Voici ses impressions...

jeudi, février 18, 2016

"Les Belges reconnaissants" de Martine Nougué

Le jeudi 14 avril prochain, nous recevrons donc ensemble, toujours au Gazette Café, Armèle Malavallon et Martine Nougué pour notre deuxième volet « Le noir au féminin en Languedoc-Roussillon ».
Nous vous avons déjà parlé de Soleil Noir d'Armèle il y a quelques temps. Voici donc aujourd'hui quelques mots sur Martine Nougué et son roman noir, polar, « Les Belges reconnaissants » !
Notons d'abord que, tout comme Armèle Malavallon qui est chroniqueuse dans l’émission culturelle de Radio Clapas "Du chien sans l’faire exprés" (site internet en travaux) et comme Régine Seidel qui anime des rencontres littéraires à la Maison pour Tous Rosa Lee Parks, Martine Nougué trempe dans l'organisation des Apéros Polars se déroulent chaque mois au Petit Troc de Villeneuve-lès-Maguelone ! Tout cela ajouté, entre beaucoup d'autres !, à nos rencontres « Les Collecteurs », l'animation de la vie littéraire dans l'Hérault ne manque décidément pas de souffle et c'est tant mieux !!!

mercredi, février 17, 2016

Une rencontre avec Régine Nobécourt Seidel !

Ce vendredi, le 19 février 2016 au Gazette Café, nous aurons le plaisir de vous faire rencontrer  Régine Seidel, une auteure qui vit ici, à Montpellier ! Auteure, mais pas seulement puisque, elle aussi, elle anime des rencontres littéraires : cela se passe un mardi par mois à Malbosc, à la Maison Pour Tous Rosa Lee Parks ! Une 'collègue' en quelque sorte !

mardi, février 16, 2016

"El Angulo Muerto" de Aro Sáinz de la Maza (Esp)

Il y a dans la ville des angles morts que les caméras de surveillance ne détectent pas. Il y a aussi en chacun d’entre nous d’autres angles morts, nos zones d’ombre. Ce sont tous ces angles morts que Milo traque dans ce livre qui vient de paraître en Espagne et qui doit paraître en France à la rentrée chez Actes Sud. Milo Malart est de retour dans une Barcelone grise, froide et pluvieuse, dans un pays en proie à la Crise. Nous ne sommes plus dans le monde baroque et flamboyant de « El asesino de la Pedrera » (« Le Bourreau de Gaudi » pour la version française chez Actes Sud déjà) mais dans une marche funèbre où les seules couleurs sont le gris et le noir. Au début du livre, Milo hérite, un peu malgré lui, d’un chien devenu orphelin après la mort violente de son maître.

"La Maison en chocolat" de Claudio Cerdán (Esp)

C’est un joli titre pour un conte (cruel) que publie la toute jeune maison d’http://www.solyluneditions.com/. 

Écrit par Claudio Cerdán (écrivain et scénariste né en 1981) et traduit par Esther Merino (créatrice de la maison d’édition).
 
L’histoire s’inspire de faits réels survenus en à Barcelone en 1912, dans une Barcelone en proie à la misère. Des enfants disparaissent, enlevés par une mère maquerelle qui les séquestre, les prostitue et les tue. Fait divers noir et sordide. Milagros a 7 ans. Elle attend dans la rue son père parti chercher du travail et suit une inconnue qui lui promet des bonbons et en qui elle voudrait voir la mère qu’elle a perdue.

mercredi, janvier 27, 2016

"Soleil noir" d'Armèle Malavallon

Au mois d'avril prochain, nous avons prévu un deuxième volet de rencontres sur le thème « Le noir au féminin en Languedoc-Roussillon ». A cette occasion, nous ferons la connaissance d'Armèle Malavallon et de Martine Nougué qui toutes les deux ont publié leur premier roman en 2015 !
Le plus facile à trouver en librairie est sans conteste « Soleil noir » d'Armèle Malavallon, j'ai donc commencé par celui-là !
« Gagnant Prix VSD 2015. Montpellier, mois de juillet, sous un soleil de plomb. Le corps d'une paisible retraitée, ou plutôt ce qu'il en reste, est découvert un dimanche matin dans son salon. Un petit tas de cendres et deux jambes intactes semblant miraculeusement rescapées d'un brasier infernal.L'hypothèse d'un phénomène de combustion humaine spontanée est aussitôt évoquée, plongeant les policiers chargés de l'enquête, dans une profonde perplexité. Un deuxième corps va les lancer sur la piste du Seraphim, l'ange de feu ou bien le Diable en personne ? »

lundi, janvier 11, 2016

Quelques souvenirs de notre soirée de lancement en compagnie de Laurence Biberfeld et d'Anne Bourrel !

Nous sommes le 11 janvier ! Quoi ? Déjà ?! C'était il y a pile en mois et l'article promis n'est toujours pas en ligne !? Pas même vraiment écrit….. Que dans ma tête !
Alors voilà ! En guise de bonne année, nous vous offrons ces quelques souvenirs...
Le vendredi 11 décembre 2015, nous vous proposions donc de nous rencontrer au Gazette Café pour vous présenter notre nouvelle association et pour, tous ensemble, échanger avec deux auteures de roman noir, Laurence Biberfeld et Anne Bourrel !

mardi, janvier 05, 2016

"Price" et "Karoo" de Steve Tesich

L'originale maison d'éditions Monsieur Toussaint Louverture, créée en 2004, publie des pépites ! Pour en savoir un peu plus sur cet ovni éditorial, je vous conseille la lecture de cet article du Point paru en 2013, MonsieurToussaint Louverture, éditeur radioactif. On y apprend entre autres qu' « En moins de dix ans, l'éditeur s'est construit une réputation de dénicheur de chefs d’œuvre étrangers oubliés, des "ratés" de l'édition qu'il redécouvre ici et là, dans des préfaces, des entretiens, au hasard de lectures.

lundi, janvier 04, 2016

"Todo el bien, todo el mal..." de Antonio Borrell

Vous avez la nostalgie des années 70/80 ? Vous avez été bercés par les ritournelles latino-américaines et les soubresauts de ces années politiquement complexes ? Vous aimez les jolies histoires d'amour contrariées ? Vous aimez vous perdre dans les méandres et les ambiguïtés de la raison et des sentiments ? Ce roman est fait pour vous !
Ah ! Un détail, il est fait pour vous seulement si vous lisez l'espagnol ! L'auteur, français, a semble-t-il eu une furieuse envie de l'écrire en espagnol, langue de son adolescence qu'il a en partie passé à Quito, Équateur.
Ces deux-cent soixante pages se lisent d'un trait ou presque !