mercredi, octobre 21, 2015

"La femme du soldat inconnu" de Laurence Biberfeld




Une lecture indispensable !
A l'automne 2014, à l'occasion de la sortie de cet essai salutaire, une autre Laurence, Laurence Warot, l'a résumé ainsi :
« La femme du soldat inconnu de Laurence Biberfeld fait magnifiquement écho au livre Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir.
Là s’arrête la comparaison, mais elle est de taille.

mardi, octobre 20, 2015

Un petit livre précieux : "La lumière et les Cendres, milonga pour Juan Gelman" de Jacques Ancet


 

Il y a presque deux ans mourait un poète pour moi essentiel, Juan Gelman. Il avait voulu que ses cendres soient répandues dans un petit village mexicain, Nepantla, le village même où naquit la première grande voix féminine de la poésie latino américaine, Sor Juana Ines de la Cruz. Peu de temps après le poète Jacques Ancet, qui fut son traducteur, a écrit ce petit recueil qui lui rend hommage : «La lumière et les cendres, milonga pour Juan Gelman ». Ce texte est présenté dans une version bilingue et c’est Rodolfo Alonso, poète et ami de Juan Gelman qui a traduit les poèmes de Jacques Ancet.

samedi, octobre 17, 2015

« Les Enfants de Lilith », de Laurence Biberfeld





Pour lire ce roman, je m'y suis reprise à deux fois… Bon, il faut dire que c'était ma deuxième lecture sur tablette et que je ne suis pas encore parfaitement au point sur la question, en particulier avec les retours en arrière dans ma lecture quand les méandres de l'histoire sont tels que je n'ai pas tout suivi… Or ce roman de Laurence Biberfeld est particulièrement riche en méandres et en tours et détours en tout genre… Finalement, une seule solution : se laisser porter sans chercher à tout engranger ! Le lâcher-prise dans la lecture 'littéraire', voilà un thème qu'il serait intéressant de creuser, non ?!
Bref !

jeudi, octobre 08, 2015

Rencontre avec James Grady (USA) au Gazette Café, animée par Jérôme Dejean

Hier soir, mercredi 7 octobre, au Gazette Café, le café noir animé par Jérôme Dejean de la Librairie Sauramps a reçu l'illustre James Grady. Vous ne savez pas qui c'est ? Si c'est le cas, c'est sûr que vous connaissez quand même au moins l'un de ses succès, le premier même ! « Les six jours du Condor », réduits à trois par Holywood avec les fabuleux Robert Redford et Faye Dunaway, ça vous dit bien quelque chose, n'est-ce pas ?!
Maître du roman d'espionnage de la fin du 20ème siècle aux côtés de John Le Carré, son premier roman est paru en 1974, il avait alors vingt-cinq ans !

mardi, octobre 06, 2015

"Este muerto, no lo cargo yo" de María Clara Rueda (Colombie)

 
 
Il n'y a pas beaucoup d'auteurs colombiens publiés en Europe, et encore moins d'auteures colombiennes ! Alors quand l'une d'entre elle apparaît dans le paysage - en Espagne donc -, on est curieux ! Enfin, moi je suis curieuse…
Voilà donc un autre des romans que j'ai emmenés cet été dans mes bagages à la plage !


L'éditeur Alrevés le présente ainsi :

"El héroe discreto / Le héros discret" de Mario Vargas Llosa (Pérou)

Avec ce dernier livre paru en 2013, Mario Vargas Llosa revient au Pérou et retrouve les paysages qui lui sont chers : Lima « la horrible » qui n’est plus si horrible et Piura « la pobre » qui n’est plus si pauvre. Ces deux villes servent de cadre à un roman construit comme un diptyque où le suspense consiste à savoir non seulement comment progressent chacune des deux histoires qu’il nous raconte mais aussi comment elles vont se rejoindre. Car, nous dit-il, citant Borges, « Nuestro hermoso deber es imaginar que hay un laberinto y un hilo ». (Notre beau devoir est d’imaginer qu’il y a un labyrinthe et un fil).

samedi, octobre 03, 2015

Emma et les choses...



Sophie Divry est née en 1979. Elle a été journaliste, notamment pour le mensuel La Décroissance, avant de se consacrer pleinement à l’écriture de romans. Son premier roman, publié chez Les Allusifs en 2010, a connu un beau petit succès.
La condition pavillonnaire est son troisième roman.




Elle y met en scène M.A, née dans le département de l’Isère dans les années 1950, qui grandit tranquillement dans un milieu modeste, obtient son bac avec mention, fait des études d’économie puis rencontre François, son futur mari, avec qui elle achète une maison dans une zone pavillonnaire.

samedi, septembre 26, 2015

"Le sang des rêves" de Mine G. Kirikkanat (Turquie)

Certains d'entre nous ont eu la chance de la rencontrer au très beau Festival d'Une Mer à l'Autre qui s'est déroulé cette année du 4 au 6 septembre à Collioure.
 Née en 1951 à Ankara (Turquie), Mine G. Kirikkana est journaliste, laïque et démocrate. Elle a été élue, à trois reprises, la journaliste la plus courageuse de Turquie… Sa vision de sociologue des religions et de grande voyageuse, nous apporte un éclairage très lucide sur les événements complexes que nous vivons actuellement. Autant vous dire qu'elle n'est pas particulièrement optimiste…

vendredi, septembre 25, 2015

"Stella Maris" de Frédérique Marthouret, bis !

L'été est la saison des flâneries, et à l'occasion de nos échanges autour des nouvelles de Sergi Pàmies au printemps, Rachel m'avait parlé des nouvelles du recueil Stella Maris qui a déjà fait l'objet d'un article dans ce blog en mars 2012 :Nous avons découvert Stella Mari.
J'ai donc exploré l'ouvrage et je partage l'avis de Michelle : l'écriture de Frédérique Marthouret est vraiment belle, légère et profonde… Alors pour partager et prolonger avec vous cette jolie découverte, voici quelques extraits choisis !

lundi, août 31, 2015

"Empatía" de Víctor Del Árbol (Espagne)

Texte d'actualité traduit et reproduit pour Version Libre avec la très amicale autorisation de l'auteur !

Empathie, de Víctor Del Árbol
28 août 2015
Je ne peux pas éviter une certaine sensation d'imposture en commençant ce billet. Parler de la souffrance d'autrui en écoutant Mozart - Symphonie n°25 -, les pages du journal furieusement froissées et jetées par terre, c'est presque un exercice de trahison.


Je ressens souvent quelque chose comme ça lorsque je rencontre en France ou en Espagne des enfants et petits-enfants de ceux qui furent les protagonistes du grand exode que nous appelons chez nous "la Retirada" [la Retraite] et qui a jeté des centaines de milliers d'Espagnols vers la frontière française à la fin de la Guerre Civile. Ils me montrent des photos en noir et blanc de grands-parents et d'arrières-grands-parents, de pères et d'oncles, de mères et de sœurs aînées ... Aucun d'entre eux n'est plus là, et je me rends compte de l'effort que font leurs descendants pour les maintenir reliés à eux-mêmes en racontant ce qu'ils furent. La mémoire est un film que nous nous passons une fois, puis que nous nous repassons, et auquel nous apportons chaque fois de nouveaux détails pour lui donner forme, elle n'est jamais inaltérable.

mercredi, août 19, 2015

"El Mohán" de Maria Inés McCormick (Colombie)


El Mohán est un personnage un peu loup-garou des bords de fleuves amazoniens. Cette légende colombienne raconte qu'un très vieux chaman vivant sur le bord d'un fleuve, pressentant que l'arrivée des conquistadors bouleverserait son peuple, se serait enfui puis transformé et qu'il errerait depuis ce temps-là sur les rivages, faisant des farces et provoquant des disparitions. Maria Ines McCormick fait de cette légende