samedi, mars 25, 2017

"Ce que je disais aux morts", de Wladyslaw Szlengel (Pologne)

Ces poèmes du ghetto de Varsovie composés en 1942-1943 sont saisissants et sont parvenus jusqu’à nous par le miracle de personnes héroïques. Nous voyons bien ici que dans les pires situations, les créations artistiques et leur partage sont les seules issues et seuls éléments pouvant et devant être transmis afin, on l’espère, que l’Histoire ne bégaie pas.

Il y a à la fois le vertige de la lucidité et la capacité de dire avec une efficace et douloureuse économie de moyens la béance de chaque vie disparue.


Un extrait dans le poème Le Monument : … « Mais aux nouvelles générations, /ni l’airain ni le mythe ne raconteront/qu’Elle a été prise et tuée…/et qu’Elle n’est plus là… »…

Ce recueil n’est pas de trop pour faire face consciemment à la bête immonde.
François Szabó

Ce que je disais aux morts, Wladyslaw Szlengel, traduit du polonais par Jean-Yves Potel et Monika Prochniewicz, Editions Circé, mars 2017, 273 p.

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